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L'année en CM2
10 mars 2015

L'AGRICULTURE EN SAVOIE

L’AGRICULTURE EN SAVOIE  

En Savoie on peut cultiver des vignes qui serviront à produire des bons vins. La cuisine est souvent la première chose à laquelle on pense quand on évoque la culture savoyarde.

L'agriculture couvre en Savoie 192 000 hectares en 2010, soit 31% de la surface totale du département.
L'agriculture entretient à peu près la même surface qu'en 1988, malgré la forte baisse du nombre d'exploitations. Des agriculteurs plus jeunes mieux formés, dirigent des structures plus grandes, plus souvent sous forme sociétaire et plus spécialisées que celles de leurs aînés. Les productions sont souvent identifiées sous signe de qualité. La production laitière, en surface et en valeur, la vigne en valeur, restent les productions phares du département et contribuent fortement à façonner son image.

 

La Savoie est avant tout un territoire de montagne : les surfaces en herbe représentent  86% de la surface agricole de la Savoie.

 Les orientations dominantes sont la production laitière et la viticulture

Adaptées aux terroirs locaux, les productions agricoles savoyardes sont très variées : céréales, fruits, maraîchage, lait, viande... Les secteurs dominants sont le lait, le vin et dans une moindre mesure, la viande.

Le système bovins-lait concerne plus d'une exploitation sur quatre et représente plus de 45% du potentiel agricole savoyard. C'est le système majoritaire des zones de montagne: Bauges, Beaufortain, Tarentaise, Vanoise, Haute Maurienne, et de l'Avant-Pays pour partie

Avec seulement 3% du nombre total, les exploitations spécialisées en arboriculture produisent 11% du potentiel agricole. A l'inverse, le poids économique des exploitations tournées vers les systèmes ovins-caprins, avec de nombreuses petites structures, atteint moins de 5% du potentiel économique du département. Il en est de même pour les exploitations en bovins-viande : 4% du potentiel économique pour 11% des exploitations.

 Plus de 3 exploitations sur 10 ont disparu entre 2000 et 2010

Au recensement agricole de 2010, la Savoie compte 2 750 exploitations, soit 36% de moins qu'au dernier recensement de 2000. Près de 4% des exploitations disparaissent en moyenne chaque année. Il s'agit surtout de petites exploitations dont deux sur trois ont disparu depuis 1988, le plus souvent du fait de départs à la retraite. Le regroupement sous forme sociétaire accentue le phénomène de baisse du nombre d'exploitations. Les zones les plus touchées sont : les Bauges, la Tarentaise (sauf le canton de Bourg St Maurice).

Les plus fortes densités d'exploitations agricoles se rencontrent surtout dans les zones de production diversifiée : plaines et zones viticoles de l'ouest du département. La diminution annuelle de 4% est stable depuis 1988, et un peu plus forte que la tendance rhônalpaniene.

 La surface moyenne des exploitations a augmenté de 55% depuis 2000. Ces dernières sont plus grandes et plus spécialisées.

 

 

 L'agriculture savoyarde est très largement tournée vers la qualité (AOC, IGP, agriculture biologique)

 

 

 

 

 

 

 Les agriculteurs savoyards ont su faire des contraintes de leur environnement un atout et privilégié les productions de qualité : près d'une exploitation sur deux produit sous signe officiel de qualité, notamment appellations d'origine contrôlée et dans une moindre mesure, indications géographiques protégées. Sont concernés en particulier le vin et le fromage. Encore peu répandue, l'agriculture biologique poursuit son développement à l'image des départements voisins (80 exploitations recensées en Savoie).

 

 

 

La part de la surface agricole en location est passée de 70 à 83% entre 2000 et 2010 . En effet, les terres libérées par les cessations d'activité sont reprises essentiellement en fermage.
L'agriculture savoyarde se distingue en bien des points du reste de l'agriculture française. Si le volume des productions est relativement insignifiant par rapport à d'autres régions, la qualité et la spécificité tant de ses produits que de ses producteurs la classent parmi les plus remarquables. Cette agriculture se place dans une variété de paysages étonnante amenant par là même des productions variées adaptées à la multiplicité des terroirs. Les deux Savoie sont les départements les plus montagneux de France : 85 % de leur territoire se situe en zone de montagne. La SAU (Surface Agricole Utile) est de 337 511ha (144 111 ha en Haute-Savoie et 193 400 ha en Savoie), soit 30 % de la superficie totale. L'herbe occupe à elle seule 80 % de la Savoie.

L’ELEVAGE EN SAVOIE

On élève en Savoie principalement des vaches, des chèvres et des moutons. Mais on élève aussi des chiens, des chevaux et des escargots.           

 La taille moyenne des troupeaux de vaches a triplés depuis 2010 : 36 contre 21 en 2000 et 11 en 1988.

  La Savoie est une des régions de France les plus riches en fromages    

 

 

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L'Abondance

Sa silhouette est fine, plantée sur des pattes bien solides. Elle pèse autour des 650 kg, pour 1,35 mètre au garrot. Elle a une « belle gueule » : tête blanche, épais chignon blanc, cornes claires et assez longues (incurvées vers l'avant puis qui remontent vers l'arrière), auréoles acajou autour des yeux (on parle de ses « lunettes ») et sur les oreilles, muqueuses roses. Son ventre est généralement blanc et sa robe uniformément pie rouge acajou. Elle est une star des randonnées en montagne!

(photo Abondance)

Elle est, avec la Tarentaise, la championne des régions difficiles : elle est très endurante et s'adapte bien aux variations de température. Elle est également appréciée pour sa longévité et ses aptitudes au vêlage. Elle fait partie du troupeau alpin qui, à plus de 2.000 mètres d'altitude, contribue à l'entretien des herbages des montagnes européennes.

Grâce à son lait riche en protéines (qu'elle produit à raison d'environ 5.800 kg par an), elle est réputée pour être une très bonne fromagère, puisque les Français lui doivent quelques-uns de leurs meilleurs fromages : reblochon, beaufort (qui ne doit plus être fabriqué qu'avec son lait et celui de la Tarentaise) et abondance, trois fromages d'Appellation d'Origine Contrôlée, mais aussi tomme et emmental de Savoie.

Elle doit son nom à sa vallée d'origine, dans le Chablais savoyard : région française située dans les pré-Alpes du Nord, en Haute-Savoie, entre le lac Léman et le Mont Blanc. Ses ancêtres proviennent probablement de bovins venus de Germanie au cours du Vème siècle.

 

La France en compte aujourd'hui quelque 150.000 têtes, dont 65.000 vaches laitières, installées dans toute la région Rhône-Alpes (Sud-Est de la France), et une partie du Massif Central.

 

Les Alpes en comptent 65.000 individus (y compris en Italie et en Suisse). Cette particularité géographique lui doit de porter très souvent les plus belles et les plus grosses cloches du monde ! Elle a voyagé en Italie, mais aussi en Egypte, en Algérie ou en Côte-d'Ivoire, où elle est croisée avec des races locales. Elle commence également a fréquenté certains pays montagneux aux conditions climatiques difficiles, comme le Vietnam, l'Iran ou le Yémen.

 

 

 

 

 

L'Abondance est issue de bovins amenés par les Burgondes au Vème siècle : ce peuple germanique, d'origine scandinave, s'établit en Gaule et en Germanie à cette époque, avant d'être soumis par les Francs en 532. Longtemps installés dans le bassin du Rhône et de la Saône, en France, ils ont donné leur nom à la Bourgogne.

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Cette vache s'est d'abord appelée Chablaisienne, mais elle porte son nom actuel depuis la fin du siècle dernier (création du livre généalogique, ou "herd-book", en 1891) et sa première visite au Concours général agricole de Paris, en 1896.

 

 

La Tarentaise (dite la Tarine)

Dans les lointaines vallées de la Savoie et des Alpes, son fromage fut longtemps utilisé comme monnaie d'échange, quand les montagnards ne connaissaient pas encore les pièces et les billets. Elle est aujourd'hui la quatrième vache laitière de France, après avoir décliné de moitié en trente ans, sous l'effet combiné de la concurrence d'autres races et de l'exode rural des régions de montagne. La Tarentaise, également appelée Tarine, se reconnaît à sa couleur fauve uniforme, qui peut légèrement varier d'un jaune foncé à un rouge léger.

Ses lèvres, ses naseaux et son mufle sont noirs, et sa tête, surmontée par ses très grandes cornes aux extrémités noires, comporte un front large. Ses jambes étant plutôt courtes, elle est de taille moyenne, soit 1,30 mètres au garrot (4 pieds 1/4), pour environ 550 à 600 kg (1.200 livres), ce qui en fait une vache plutôt plus petite que les autres vaches d'origine française, mais de taille équivalente aux vaches anglaises.
La Tarentaise est une vache calme qui acceptera facilement que vous vous approchiez près d'elle, et sa curiosité la conduira peut-être à vous flairer tranquillement.

La Tarentaise est élevée pour ses capacités laitières (4.500 kg de lait par an) et fromagère : son lait riche en matières grasses (le taux « butyreux ») et azoté ont donné aux Français des fromages tels que l'emmental et la tomme de Savoie, mais aussi le beaufort, fromage également à pâte cuite et à la saveur plus relevée que les autres fromages de la même famille.


(photoTarentaise)

 

La Tarentaise est souvent associée à l'abondance, de par ses qualités fromagères, qui a également quelques très jolies cartes de visite.

 

C'est une montagnarde, elle est bien adaptée aux variations de température et aux terrains accidentés. Sa corpulence plus faible que beaucoup d'autres laitières lui permettent également d'avoir de bonne capacités d'endurance, les grandes randonnées ne lui faisant pas peur. Ses qualités lui permettent d'être embauchées l'été comme travailleuses saisonnières dans les stations de ski françaises, où elles veillent à l'entretien des prairies pentues qui constitueront les pistes de ski. La Tarentaise est ce qu'un ministre de l'Agriculture français appela un jour très sérieusement une « vache tondeuse » !

 

 

 

 En France, le troupeau de Tarentaises compte environ 30.000 têtes, regroupées principalement dans les Alpes et le Massif Central. Elle représente d'ailleurs la moitié du cheptel savoyard.

 

Ses premières visites à l'étranger furent tournées vers l'Afrique du Nord, où climat et relief avaient naturellement éliminé la plupart des autres races de laitières. La Tunisie fait partie des premiers pays d'exportation vers cette zone géographique. En Italie, elle se fait appeler Tarina.
Les qualités de cette vache l'ont rendu grande voyageuse puisqu'elle est également présente dans de nombreux autres pays, de l'Amérique du Nord à l'Inde, de l'Himalaya à l'Égypte, en passant par l'Amérique du Sud et l'Albanie, soit un total de plus de vingt pays répartis sur quatre continents. Elle est arrivée aux États-Unis en 1973. 

 

 

 

 Cette vache est typiquement française, son nom vient de la vallée de la Tarentaise (en Savoie, non loin d'Albertville, le long de l'Isère), mais elle doit néanmoins ses origines à des bovins bruns indo-asiatiques. Elle a pris son nom de Tarentaise en 1863, et son livre généalogique ("herd-book") a été créé en 1888.

 

Elle a atteint son apogée dans le cheptel français dans les années 1960, alors qu'elle comptait environ 150.000 têtes (sans compter les taureaux), avant de redescendre à la population actuelle, stabilisée autour des 80.000 cornes. Sa présence devrait effectivement se maintenir, ses qualités lui permettant d'être tour à tour appréciée par les fabricants de fromage, les producteurs de lait, les pompiers (pour débroussailler et établir des pare-feux dans le massif des Maures, en Provence), les responsables de stations de ski (voir plus haut) et les nombreux randonneurs qui la croisent dans les sentiers alpestres. 

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Commentaires
K
Bravo Romane et Victor !!
L'année en CM2
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